Nous utilisons les mots anxiété et peur de manière assez légère tout le temps. Souvent pour parler de la même situation ou expérience, mais connaissons-nous vraiment la différence entre ces deux termes ?
Peur et angoisse
La peur est l'une des émotions de base par excellence, nécessaire très souvent en différentes occasions. Nous avons tous, à différents moments de notre vie, éprouvé cette émotion avec plus ou moins d'intensité. Cependant, quand l'expérimente-t-on ? La peur est activée par la présence d'une menace, qui peut être une perception ou une interprétation d'un danger pour notre bien-être physique ou psychologique. Elle survient généralement face à un danger réel, présent et imminent, bien que les spécialistes affirment que nous ressentons également de la peur face à des dangers imaginaires. Si vous recherchez un psychologue sophrologue en Charente-Maritime, vous pouvez vous rendre sur le site psychologue-saintes.fr. La plupart du temps, nos peurs sont passagères, car elles n'impliquent pas de problème majeur pour notre vie, mais les formes de réponse émotionnelle à la peur peuvent modifier considérablement nos habitudes de vie.
Fonctions cognitives
Grâce à l'intervention du cortex préfrontal, nous prenons conscience de la sensation de peur, et nous pouvons interpréter la situation correctement, la surinterpréter ou la mal interpréter, selon la façon dont nous évaluons la situation dans laquelle nous nous trouvons. Lorsque nous ressentons de la peur, deux considérations importantes sont donc activées : la perte et l'immédiateté, qui déterminent notre comportement. Les réponses et les stratégies que nous adoptons dépendent de nos croyances et de nos attentes quant à la manière de gérer la peur et peuvent être actives (adaptation) ou passives (évitement ou fuite). Plus nous sommes convaincus, plus nos compétences et nos moyens de réguler cette émotion seront efficaces. En fait, si la peur n'est pas correctement contrôlée, elle crée en nous de la méfiance, de l'inquiétude et de l'inconfort.
Causes de l’anxiété
L'anxiété est liée à des événements qui devront se produire, c'est-à-dire lorsque nous attendons que quelque chose se produise et que nous anticipons les effets négatifs que cette chose produira. Elle nous fait osciller, comme la peur, entre l'acceptation et l'incapacité. La fonction de l'anxiété sera donc de nous activer face à l'attente d'un possible danger, en nous faisant comprendre ou amplifier sélectivement l'information considérée comme menaçante, et en ne donnant pas de poids au reste des conditions stimulantes que nous considérons comme neutres. Nous pouvons donc faire une distinction claire entre la peur et l'anxiété, et c'est la certitude de la présence du stimulus, étant claire dans le cas de la peur et confuse et imprécise dans le cas de l'anxiété. Lorsque nous sommes anxieux, nous ressentons une grande inquiétude produite par l'anticipation des effets négatifs d'une situation future, et cela peut déterminer la santé mentale d'un individu dans de nombreux cas.
Comment les garder sous contrôle ?
Comme nous l'avons déjà dit, la peur est liée à l'évaluation d'un danger imminent, tandis que l'anxiété est liée à l'attente de quelque chose qui se produira dans le futur. Ces deux réponses cessent d'être normales lorsqu'elles dépassent nos limites de tolérance, lorsque nous perdons le contrôle et lorsque nous produisons continuellement un rejet des stimuli qui interfère avec le propre fonctionnement de l'individu. Dans ce type de situation, l'une des recommandations est d'entreprendre un processus de désactivation, car notre cerveau a tendance à répéter des réponses émotionnelles positives ou négatives face à des situations que nous considérons comme particulièrement importantes. Pour cela, nous devons apprendre à nous déconnecter, à éliminer le lien qui existe entre l'anxiété ou la peur et les situations afin d'obtenir des réponses qui nous permettent de mieux nous adapter. Nous pouvons utiliser des techniques de relaxation et de respiration par exemple, ainsi qu'apprendre et comprendre le fonctionnement de notre cerveau. Dans ces cas, l'intervention d'un professionnel est d'une grande aide. Ils nous aideront à comprendre les associations que nous faisons des évaluations négatives sous forme d'inquiétudes, ainsi que la différence entre le fait de s'inquiéter de quelque chose ou de ne se soucier que de cette chose et comment les évaluations que nous faisons sont associées à la peur, elle-même associée à l'attente de l'arrivée d'un danger imminent. Chaque cas étant différent, l'expert utilisera des méthodes et des techniques différentes en fonction de la personne à laquelle il a affaire.